Dragon Quest : la Fiancée Céleste (DS)

28/07/2024 Gérald Mercey

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Joué

Dragon Quest : la Fiancée Céleste (DS)

Développeur : ArtePiazza

Éditeur : Square Enix

Dates de sortie :

Japon : 17 juillet 2008
USA : 17 février 2009
Europe : 20 février 2009

Ah, quand on tient un filon on l’exploite jusqu’au bout. Et si le filon est tari, alors on creuse la falaise en faisant croire qu’on extrait encore de l’or… Sauf que ça finit toujours par se remarquer. C’est ainsi que seulement quatre ans après le premier remake de Dragon Quest V sur PS2 survenu tout de même 12 ans après la sortie de l’original (voir ma chronique d’hier), il ne fallut que quatre petites années pour qu’un second remake se pointe sur DS. Forcément, puisque cela faisait partie d’une vaste vague de « mise à jour » de la saga Dragon Quest en vue de la sortie du neuvième opus. Sauf que cela ne fonctionne pas à tous les coups…

Dragon Quest : la Fiancée Céleste (DS)

Dragon Quest V sur DS est en fait la conversion de la version PS2, tout comme Dragon Quest IV sur DS était celle de la version PlayStation. Sauf que même si ce DraQue sur PS2 n’était pas graphiquement fou, il dépassait largement ce que pouvait sortir une DS. Il fallut donc faire des sacrifices.

Dragon Quest : la Fiancée Céleste (DS)

Tout d’abord, parlons musique. Il est de notoriété publique que la DS est un exemple de plateforme à éviter (tout comme la GBA) si l’on aime soigner ses oreilles. Eh bien ce DraQue ne fait pas exception à la règle, malgré la bande-son « orchestrale » vantée sur la jaquette. Et puis, vous vous en doutez, les graphismes sont également largement moins réussis que sur PS2. On perd des effets spéciaux lors des combats et la 3D est terriblement vilaine par rapport à la PS2.

Dragon Quest : la Fiancée Céleste (DS)

Verdict : 18/20

Pour le reste, le jeu reprend quelques nouveautés de la version DS de DraQue IV, ajoute un personnage à épouser (Deborah) et un mini-jeu inutile utilisant le stylet. On appréciera aussi la traduction française qui met le titre à la portée des plus jeunes. Un jeu à posséder de toute manière, puisqu’il s’agit de la seule version occidentale disponible. Et même s’il est moins impressionnant que son homologue PS2, il reste un excellent jeu DS et un jalon majeur dans l’histoire de Dragon Quest.

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